Un instant, j'ai cru que la vie serait formidable.
Que j'allais arrêté d'avoir mal, que j'allais faire des grandes choses. Avec eux. J'avais pas peur.
Mais ce sera toujours la routine. Seule. Boulot, cours, manger, dormir.
Plus personne ici. Des gamins qui se bourrent la gueule à la bière et qui me rappellent, qu'un jour, j'ai été en première année de fac. Qu'un jour, j'ai été heureuse.
Ils sont tous partis, eux. Avec mes rêves.
C'est bientôt finit.
J'voulais pas grandir.