melancholia

Please, put me to bed and turn down the light.

Jeudi 18 octobre 2012 à 21:29

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Un instant, j'ai cru que la vie serait formidable.
Que j'allais arrêté d'avoir mal, que j'allais faire des grandes choses. Avec eux. J'avais pas peur.

Mais ce sera toujours la routine. Seule. Boulot, cours, manger, dormir.
Plus personne ici. Des gamins qui se bourrent la gueule à la bière et qui me rappellent, qu'un jour, j'ai été en première année de fac. Qu'un jour, j'ai été heureuse.

Ils sont tous partis, eux. Avec mes rêves.

C'est bientôt finit.

J'voulais pas grandir.

 


Samedi 29 septembre 2012 à 23:23




J'm'en fout d'courir trop vite les yeux fermés parce que si je finis par me casser la gueule, ce sera sur des éclats de rire.



Samedi 15 septembre 2012 à 20:55

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Un appart' à deux. Tes bras. Ta présence. Ta main qui vient se loger dans la mienne et qui me caresse doucement les doigts. Les dessins-animés et un bol de céréales le matin. Des "Si tu disparais, je suis plus rien." Ton sexe au fond de ma gorge, au fond de moi. Et nos gémissements.

Les visites de tes parents.

Je prends mon café noir et je me fais les ongles en petite culotte sur le canapé. Du vernis noir comme l'ébène. Et tu me regardes, ébahis.

Ta chambre. Et puis la mienne.

Tu parles longuement et je te regarde avec des étoiles dans les yeux. Et je te dis :
" - Je t'aime.
- Mais pourquoi tu me dis ça ?
- Pour que tu le saches. Si jamais je meurs dans la minute."


Il reste un problème, Loulou. Tu m'aimes toujours pas.
Je suis ta maman. Ta psy. Ta pute.
Ta colocataire.
Je suis pas ton amoureuse.
Je suis juste ta meilleure amie.

Faudrait pas que t'oublie qu'on est pas éternels.



Vendredi 31 août 2012 à 13:18

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J'ai juste laissé tomber au lieu de ramper à tes pieds.

C'est tout.

Mardi 3 juillet 2012 à 23:46

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Des plaies à moitié cicatrisées qui se déchirent à nouveau. Deux, trois souvenirs quand je ferme les yeux et du mascara plein les joues. C'est toujours l'envers du décor quand on dit qu'on va mieux. C'est toujours la magie du chiffre et les voix dans ma tête. Cette phrase en fond sonore, comme les flashback dans les films avec des voix d'enfants.

Tu devrais maigrir.
Tu devrais maigrir.


Six mois sans vomir.

Et toujours sa voix.
Tu devrais maigrir.

Et sa voix à lui.
Je suis amoureux d'Elle.

Tu devrais maigrir.

Peut-être qu'en fin de compte, je serais jamais assez bien pour personne.

J'y croyais.
 

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