melancholia

Please, put me to bed and turn down the light.

Dimanche 14 août 2016 à 22:21

 
 

J'ai quitté l'adolescence en claquant tout derrière moi, je crois. Ce blog avec. 

J'ai quitté l'adolescence, les noyades nocturnes, l'esprit torturé. Cette adolescence qui a duré, duré, presque dix ans, je crois.
C'est quoi l'adolescence, au final ? 

Je ne sais pas. 

Tout ce que je sais, c'est que je suis devenue adulte. Avec des problèmes d'adultes. Et que mon côté noir s'est estompé.
Après toutes ces années à pleurer. C'est finalement passé. 

Et je me retrouve à 25 ans. Je suis heureuse, je crois. Seule avec moi-même. Plus le temps d'écrire pour moi. Il n'y a plus ces moments de solitude qui me faisaient sombrer. C'est terminé. 

Je ne me sens plus seule.


Je les ai quitté eux aussi. 

Mais parfois, elle me manque. Elle qui m'a tiré vers le haut, qui m'a tant appris. Il suffit d'un signe de vie et la douleur revient. Trois ans de silence. Un "like" sur les réseaux sociaux et les entrailles qui tiraillent. Mon soleil. Ma vie. Je suis brisée depuis toi.

Et puis lui, qui m'a aimé mais que je n'ai pas su aimer autant en retour. Finalement. Je suis partie sans me retourner, sans même verser une larme. Un an et demi, déjà. Le temps passe si vite.

Et quand ça fait mal, c'est toujours à cause de son souvenir à Elle. J'en suis désolée. J'aurais aimé avoir mal en te quittant après toutes ces années.


Bien sûr, il y en a eu d'autres depuis. Mais je n'ai pas réussi à les aimer. Pas autant, pas pareil. Il y a eu un autre lui, puis quelques elles. Des soirées, des nuits, à respirer leurs odeurs, à mordre les seins, jouer avec la langue, plonger les doigts dans les entrailles. Et les entendre jouir. J'étais si bien dans les bras de mes androgynes.

Mais pas de manque. Alors j'ai arrêté. J'ai continué en solitaire.

Est-ce que ça reviendra un jour ? J'en doute.

Plus les années passent, moins j'arrive à aimer, ni même à m'attacher. Les gens vont et viennent, c'est toujours la même chose. La vie continue. L'amour se meurt. 

J'ai eu un espoir, il y a quelques semaines. Lorsqu'elle a passé la porte du vestiaire de la salle de sport. Une petite brune aux cheveux très courts. Comme je les aime. Mon regard s'est figé et mon coeur a fait un bond. Il s'est passé quelque chose.
Des années que ça ne m'était pas arrivé.
Certains appellent ça le coup de foudre. C'est juste une sensation quand on rencontre quelqu'un qu'on pourra aimer. Je crois. 
Mais je ne pense pas qu'elle le pourra. Quelques semaines à essayer de lui parler et rien en retour.

J'abandonne.

Je n'attends plus rien. 

Ni de la vie, ni de l'amour.


Dans quelques semaines, je reprends la thèse, le travail. Tout retournera dans l'ordre. Moi, mes livres, ma passion.
Ma vie se résumera à ça.
Et à eux. Les meilleurs. Ceux qui restent depuis des années. Et que j'aime profondément.

Mercredi 16 décembre 2015 à 22:41

 

Et puis y a cette fille-là.

Cette fille qu'est belle.

Cette fille aux yeux qui brillent.


Regarde-moi.

Mercredi 16 décembre 2015 à 22:39

 

J'aimerais être amoureuse.

J'aimerais être amoureuse comme quand j'avais 15 ans, à en crever.

Je suis devenue adulte en perdant mes couleurs.

J'ai battu les démons qui me torturaient. Je crois. Presque.

Je suis plus paumée, je suis raisonnable.

J'ai tout perdu.

Les larmes et le sourire. Les émotions.


Et quand je lui dis que je l'aime, je sais qu'au fond c'est pas vrai.

J'aimerais aimer. 

J'y arrive plus.


Alors j'aimerais qu'on me prenne en photo.

J'aimerais qu'on me prenne en photo en train de pleurer.

En train de rougir.

En train de crier.

Pour qu'ils voient.

Enfin, pour qu'ils voient.


Ce qu'il y a en moi.


Des montagnes russes.

Samedi 3 août 2013 à 23:56



J'étais heureuse jusqu'à ce qu'il parte.

                  Qu'il parte et qu'il m'oublie.

                                  J'étais heureuse, j'vous jure.




Un chez nous. Ta présence. Des nuits dans tes bras. C'était le bonheur. Juste cette peur au ventre constante. Faudrait pas qu'il tombe amoureux. Mais des rires, des sourires qui venaient l'atténuer, jusqu'à ce qu'elle disparaisse presque complètement. Et pourtant, toujours en veille. Faudrait pas qu'il tombe amoureux.

Alors, j'vous jure. Moi j'étais heureuse. Jusqu'à ce que j'en vois une autre à chaque sms sans réponse. J'étais heureuse. Jusqu'à ce que j'en vomisse d'angoisse.



Putain.



Mercredi 16 janvier 2013 à 22:30

http://melancholia.cowblog.fr/images/78032564.jpg


Quelque chose s'est brisé cette nuit-là.
On a crié un peu et puis t'es parti.
T'es parti et je m'en fichais parce que j'étais avec lui.

Quelque chose s'est brisé cette nuit-là.

Tu seras plus jamais ma meilleure amie, comme on disait, comme deux gamines écervelées.

T'es plus rien qu'une montagne de souvenirs qui me fait pleurer.

 

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