melancholia

Please, put me to bed and turn down the light.

Jeudi 21 juin 2012 à 23:06

http://melancholia.cowblog.fr/images/katemoss5.jpg




Deuxième round.

Tes lèvres qui mordent les miennes et je me délecte de leur saveur. Nus et entrelacés, nos corps se découvrent et s'explorent. J'écoute tes ronronnements de plaisir.

Enfin.


Parait que je suis ta meilleure amie. Parait que tu L'aimes, aussi.




Mardi 19 juin 2012 à 0:43


http://melancholia.cowblog.fr/images/ditavonteese521024.jpg



Je sens ta peau moite contre la mienne quand je te dis que j'arrive pas à dormir et que tu me prends dans tes bras. Tu m'embrasses tendrement sur la joue et je me sens bien.

Merde. Loulou, c'est pas normal. Les amis font pas ça.

Je dors en petite culotte noire. Rien en haut. Et je te dis que je vais te violer si tu continues à me toucher comme ça. Parce que ça fait des mois sans toi. Des mois sans nous. Rien que nous deux. Et qu'on est là, comme des cons, et que je brûle encore de désir pour toi.
Silence gêné.
Et puis d'un coup, ta bouche qui parcours ma poitrine et mon souffle saccadé. Tu me regardes dans les yeux et tu me murmures : "On devrait pas faire ça."

Non Loulou. On devrait pas.

Mais on aurait dû.

Parait que je suis ta meilleure amie. Parait que tu L'aimes, aussi.



Mercredi 30 mai 2012 à 16:07

http://melancholia.cowblog.fr/images/3yk68szx.jpg



J'ai plus de chemin. Juste une route immense, grise et dure. Y a des voitures qui défilent à toute allure sans me préter attention. Y a plus d'animaux, y a plus d'arbres magnifiques, y a plus de loup. Y a plus de loup qui me suivait à la trace comme pour me rassurer en m'effrayant tout à la fois.

J'ai plus de chemin, j'ai tout perdu. J'ai juste cette grande route désagréable sans aucune signalisation. Je ne sais même pas où elle mène.

Merde, reste encore un peu loulou.
S'il te plait.

Vendredi 11 mai 2012 à 20:25




J'aurais pu écrire la beauté de la vie, la beauté de vos sourires et les bonds de mon coeur quand j'appercevais vos visages. J'aurais pu écrire cette triade du bonheur avant qu'elle ne se transforme en triangle anguleux qui me perce l'estomac. J'aurais pu écrire la stabilité que je goûtais avec vous, les piliers de mon monde, la joie et l'envie de vivre à genoux devant vous.

On était trois. Toi, elle et moi. On était trois et je vous aimais l'un comme l'autre. Mon soleil et ma lune. Mes étincelles dans l'obscurité. Toi un peu plus fort, un peu moins bien, un peu comme il fallait pas, comme j'avais pas le droit. Elle comme ma soeur, ma vie, mon âme.

Avant que mon monde flanche. Avant que je découvre ce qui se passait dans mon dos.

Tu l'aimes comme ta vie, depuis des mois, depuis que tu m'as refusé ce baiser ce soir là. Elle ne te veut pas. Tu l'aimes comme ton souffle et moi... Moi je m'enterre sous cette mascarade. Je hurle et je pleurs. Mes entrailles se déchirent. C'était Elle, cette fille. C'était Elle...

Respirer. Penser à respirer. Vomir.

Disparaitre.

Vendredi 4 mai 2012 à 16:57

http://melancholia.cowblog.fr/images/ShirleyMansonGarbage02.gif


Je finis ma bière d'un coup sec et je te saute dans les bras. Et puis tu me regardes toucher ton corps fragile sans un mot parce qu'au fond, te te persuades que tu crains rien. J'ai le coeur qui fait des bons et je contrôle plus rien.

Si je m'écoutais je t'enlèverais tendrement tes vêtements en t'embrassant à pleine bouche. Mais je reste dans tes bras comme une conne. Parce que c'est la seule chose que je suis autorisée à faire.

Je me force à pas dépasser les limites pour pas tout gâcher, tout détruire notre amitié. Amitié. Non. J'aime pas ce mot avec toi. J'aime pas ce mot dans tes bras. J'aime pas ce mot dans ta bouche.

Tu m'aimeras jamais.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast